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La Mort est mon métier

 

 

Couverture La Mort est mon métier

 

 

Romancer le réel, enrober de fiction l'Histoire, ce n'est pas évident. Robert Merle s'y est prête de plume de maître...
Un excellent roman historique, très noir, très dur puisqu'il nous conduit dans les chambres à gaz et les crématoires d'Auschwitz. Un texte qui émeut, dont la lecture ne laisse pas la personne indemne. L'auteur nous glace le sang par la narration de ses actes et de ses pensées ... Robert Merle est un excellent narrateur, en mêlant avec originalité avec une précision surprenante des morceaux de vie, de l'enfance de Rudolph Lang, une enfance qui nous a permis au début du livre de se sentir pris de sympathie pour l'enfance du futur nazi, en enchaînant avec des histoires de famille et d'horreur plus tard.

 

Cet ouvrage fait partie des livres que l'on dévore, qui nous obsèdent tant qu'ils ne sont pas finis, et bien après encore, c'est aussi un excellent complément à tous les livres publiés précédemment sous forme de témoignages des survivants de ces camps de concentrations, mais celui là, est différent, peut être même unique en son genre puisqu'il nous permet de voir les choses à travers les yeux d'un bourreau... Sous la belle plume de Robert Merle, nous pénétrons dans l'âme de ce nazi, nullement rongé par la culpabilité, le parcours d'un homme déshumanisé, qui ne montre ni sentiments, ni pitié.


Guidé par les ordres et la discipline auxquels il se soumet volontiers, Rudolph Lang ne mettra à aucun moment en doute la gravité de ses actes...

 



22/03/2015
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